Matière(s) concernée(s) - Droit pénal Formation ouverte à : Débutant (acquisition des fondamentaux) Intervenant(s) FONTAINE-CREPIN Delphine
) Nombre d’heures de formation 3 H Déroulé précis Moment hybride de la profession où l’on n’est plus tout à fait dans la consultation, et pas encore tout à fait dans une phase judiciaire, il s’agit surtout d’une étape compliquée pour l’avocat.

Il sera durant ces 24 ou 48 heures, parfois plus, en, proie à des pressions multiples.
Pressions de la part de enquêteurs qui nonobstant des condamnations récurrentes de la France, font encore tout pour éviter sa présence.
Pressions de la part du gardé à vue ou de son entourage qui comprennent souvent mal combien la tâche de l’avocat reste encadrée durant cette période.

Il est peut donc être intéressant d’examiner cette mesure du côté des droits du gardé à vue lui-même (ses droits effectifs, les pressions diverses dont il peut faire l’objet les récentes évolutions législatives, il peut garder le silence mais quid de son portable …

Ensuite, cet examen du côté de l’avocat lui-même amènera à constater qu’il a certes des droits mais aussi (surtout) des devoirs.

Comment peut-il être désigné, comment gérer l’opposition d’intérêts, comment gérer le secret des autres affaires dont il peut être en charge. La loi entrée en vigueur en juillet 2024 fait-elle réellement de lui le maître des horloges ?

Des cas concrets de mise en situation permettront ainsi d’appréhender les droits et les devoirs de l’avocat mais aussi d’attirer l’attention sur les risques encourus durant cette phase, rappelant qu’il est l’avocat et non le complice de la personne gardée à vue.